dimanche, août 27, 2006

Les textes de Marc BOSCHE et son travail d'information pourraient favoriser l'émergence d'une nouvelle forme de bouddhisme en Occident.
SUR L’AUTEUR
Marc Bosche naît en Corrèze en 1959. Diplômé de l’Essec, il passe une licence de psychologie (Paris Sorbonne-René Descartes). Alumnus de la Rotary Foundation International, il décroche un Master degree à Bowling Green State University (Ohio, U.S.A.), puis obtient un diplôme d’étude approfondie en sociologie des organisations (Paris Dauphine).
Ses thèmes de recherche sont alors les paradoxes de l’action. Ses premiers articles académiques, publiés dès 1984, portent sur la culture sociale des organisations. En 1985, il est volontaire au service national actif, attaché adjoint à l’ambassade de France à Séoul.
Il observe que les résidents français perçoivent les usages et les valeurs de ce peuple d’Extrême-Orient d’une manière différente des Coréens eux-mêmes. Les préjugés occidentaux " parlent " tout autant de ceux qui les affirment, que de cet autre que leurs représentations prétendent définir. Au cours de voyages fréquents en l’Asie de l’est, il étudie cette question des stéréotypes culturels projetés vers d’autres nationalités, et poursuit cette recherche par sa thèse de doctorat (Paris Dauphine).
L’auteur est pendant neuf ans professeur chercheur à l’Essec. Il devient responsable du département sciences humaines de cette grande école. L’université Keio l’invite à Tokyo pour y enseigner l’interculturalité comme Visiting Associate Professor.
Il dirige Le management interculturel chez Nathan Université, qui reçoit le prix ComEx du meilleur ouvrage sur ce thème. Il publie dans l’encyclopédie Vuibert, dans les revues Harvard L’Expansion et Interculture, ainsi que dans Le Monde Diplomatique...
Entre-temps, fin 1988, il a rencontré un lama, vivant en Europe, qui a consacré plus de vingt années à la méditation dans les ermitages du Tibet, avant la présence chinoise. C’est l’un des tout derniers moines, en exil, de cette génération éduquée à l’ancienne, formée et mûrie dans le berceau traditionnel du Pays des Neiges.
L’auteur étudie auprès de celui-ci les bases anthropologiques de son système culturel, et adopte pour un an la vie de moine novice dans la lamaserie dont le vieil homme assure la direction spirituelle. En 1995 il est l’un de ses secrétaires. Il répond pour lui à la correspondance épistolaire avec des disciples occidentaux. Il assure une édition littéraire des transcriptions de ses enseignements publics pour ses deux derniers livres.
Le rinpoché s’éteint le 31 octobre 1997 à l’âge de quatre-vingts ans. L’anthropologue recouvre sa liberté. Il publie le récit de cette expérience avec Le Voyage de la 5ème Saison, puis un premier roman, Nirvana. L’essai Gouttes de Rosée aux jardins du Lotus, l’inversion de l’utopie constitue le troisième volet de ce triptyque.
L’ensemble de ces livres en texte intégral est aujourd’hui accessible gratuitement depuis la micro plateforme de téléchargement légal mise à disposition par l’auteur pour les internautes :
http://marc-bosche.pros.orange.fr/menu5_page10.html

8 commentaires:

Anonyme a dit…

Mais enfin monsieur Bouddhanar, connaissiez vous Marc ? Il n'était pas anthropologue ! C'était juste un prof de l'Essec complètement schizophrène qui a pété les plombs. On raconte comment il a tenté de se suicider quand Lama Guendune lui a dit qu'il ne ferait pas la retraite ? Comment après il a finit reclus, au ras des "Pâquerette" (n'est-ce pas le nom de sa maison à quelques kilomètres seulement de ce lieu qu'il haïssait tant ?), se coupant bientôt des quelques amis qui lui restaient ? Allez, afin de de détruire son mythe, je raconte comment il est mort ? Anthropologue ?! On lit vraiment n'importe quoi de nous jours ! Fasciné par le bouddhisme mais trop orgueilleux pour admettre quoi que ce soit de qui que ce soit.

Monsieur Bouddhanar, il est intéressant que vos textes existent, le bouddhisme mérite la critique, mais pourquoi tant de haine ? Au nom de quel anarchisme faites-vous ça ?

Félix a dit…

Monsieur No

Marc n’était pas celui que vous décrivez, il suffit de se rendre à l’endroit où résidait mon ami, le Venteuil, Biollet (63), et de discuter avec les personnes qui l’ont connu pour le constater.

Le néo-bouddhisme, présente deux principales anomalies. L’anomalie relative concerne le scandaleux business instauré sous les auspices de lamas importants et l’anomalie absolue se rapporte à l’Eveil. Le prétendu éveil des béni-oui-oui du dharma a réactualisé les analyses de René Guénon au sujet de la «contre-initiation» et de la grande parodie de la spiritualité à rebours.

Le bilan de trente années d’enseignement du bouddhisme en Occident a fait apparaître de nombreux dysfonctionnements, d’ailleurs soulignés en 1994 par le Gyalwang Drukpa lui-même. Le hiérarque tibétain répond à la question de Thierry Truillet de la Revue 'Sangha' :

Comment voyez-vous le bouddhisme en Europe en l'an 2000 ?

« Je ne sais pas ! Des améliorations devraient survenir, surtout un perfectionnement intérieur très profond des pratiquants. Mais cela dépend totalement de l'environnement et surtout des maîtres, des lamas résidant en Occident, ceux qui sont venus du Bouthan, du Tibet, de l'Inde, ceux qui prétendent être réellement des maîtres. Aucune importance s'ils sont qualifiés où non, ils sont ici pour être lama. Ils ont à accomplir les actions justes, montrer le vrai chemin, dire les paroles justes, sans aucune altération. J'ai écouté des enregistrements de certains enseignements qui sont de simples lectures de livres. Ils ne tiennent pas vraiment compte de ce que les pratiquants occidentaux ont besoin. Imaginons, par exemple, que je suis un médecin, que vous êtes malade et que je ne tiens pas compte de votre maladie, ni de ses symptômes, mais que je vous donne simplement de bons médicaments très coûteux. Quel que soit ce que vous avez, je vous dit de les consommer et de suivre mes prescriptions. Ce n'est pas suffisant, bien que je sois un médecin compétent et que je vous prescrive de bons médicaments. Ce n'est pas une bonne chose parce que je ne tiens pas compte de ce dont vous avez besoin. Je fais mon travail, mais incomplètement. Certains maîtres agissent ainsi. De plus, certains maîtres dont j'ai entendu les enregistrements ou dont j'ai lu les livres font encore pire : ils donnent de mauvais conseils et enseignent avec une volonté de manipulation afin de s'assurer une réputation ... lucrative. Ils programment de grandes initiations, proposent des activités alléchantes et font beaucoup de publicité afin d'obtenir de l'argent, d'être célèbres, d'acquérir du pouvoir. Tout cela est très superficiel et très négatif… »

Depuis 1994, les améliorations ne sont pas survenues. En plus, les Occidentaux ont découvert l’existence d’un lamaïsme politisé au service des USA. Le mythe du Tibet, terre des sages, s’est effondré, le public n’ignore plus que la population tibétaine était soumise à un impitoyable cléricalisme féodal. Or, le féodalisme tibétain semble inspirer de tristes oligarques, concepteurs d’une nouvelle "civilisation" internationale, ennemis jurés de l’idéal de fraternité et de justice qui survit avec plus ou moins de bonheur dans nos sociétés.

Je vous remercie de tolérer les imperfections de ce blog un tantinet libertaire.

Anonyme a dit…

Si je suis d'accord pour dire que le bouddhisme tibétain n'est pas exempt de défauts, je ne suis pas d'accord sur la présentation qui est faite de Marc. Je l'ai connu. Je l'ai vu arriver au Bost. J'ai vécu à ses côtés. Je l'ai vu repartir. Cet homme était fou, incroyablement intelligent mais fou et paranoïaque.

Il croyait qu'il allait gravir tous les "échelons" du bouddhisme plus vite que les autres parce qu'il se croyait une personne importante. Quand on on lui a dit qu'il était comme les autres, pas de privilèges, qu'il devrait se taper ses 111.111 prostern' et faire preuve d'humilité, il a commencé a délirer. Ensuite, il a tout fait pour porter la robe, fallait voir comment il a fait chier les Lamas pour ça, il était en plein délire mystique, il se prenait pour le nouveau Messie. Puis Lama Guendune lui a fait comprendre qu'il n'était pas prêt à faire la retraite. Il ne l'a pas supporté et a tenté de se suicider. Il s'est râté, évidement, c'était juste un appel au secours de son ego vexé.

Ensuite il s'est enfermé dans sa maison des pâquerettes, n'ouvrant plus à personne, perdant des kilos et des kilos, obnubilé par sa vengeance contre Lama Guendune, le Bost et le bouddhisme tibétain en général.

Beaucoup de choses qu'il a écrites sont justes, bien que formulées pour être agressives et lapidaires, juste je voulais situer le personnage. Car il n'avait aucune intention de faire "l'anthropologue" au début, il croyait dur comme fer qu'il réussirait une "carrière" dans le bouddhisme comme il avait réussi sa carrière dans le "civil". Pas de chance, sa grande intelligence n'a pas pu lui ouvrir ces portes là, c'était d'humilité dont il y avait besoin.

Félix a dit…

Vous avez une perception de Marc différente de celle de ses amis. Vous appartenez probablement à l’équipe de Dhagpo Kundrel Ling. Les critiques de Marc sont difficiles à digérer, c’est compréhensible. Mais Marc n’était pas fou. Ses textes ménagent le vieux lama Guendun. Son respect des grands maîtres du lamaïsme avait d’ailleurs irrité l’ancien moine Christian Pose. Ce dernier a écrit : « Marc Bosche soutient dans plusieurs de ses ouvrages des lignées de lamas tibétains laïcs parfaitement intégrées aux cercles du pouvoir néolibéral-néocon (PNAC) et du renseignement international (MI6, CIA, DGSE, etc.) dans la lutte contre le communisme et l'islam, »
Vous apprécierez le ton mesuré de la réponse de Marc :
http://linked222.free.fr/cp/links/forum_bosche.html

Je constate que vous ne connaissez pas vraiment Marc. J’ai reçu plusieurs courriels d’une personne qui était son amie depuis plus de 27 ans :

I) Bonjour,
Je me permets de vous contacter, je suis une amie de très longue date de Marc, mon surnom donné par lui-même est Pom’. Je viens de lire avec émotion que mon ami est parti dans l'autre monde. Je suis effondrée.
Je comprends maintenant pourquoi mes messages restaient sans réponse depuis plusieurs semaines.
Auriez-vous la gentillesse de me donner les circonstances ? J'ai besoin de savoir, est-il incinéré, si c'est le cas où sont ses cendres ?
J'ai passé de nombreux moments à ses côtés et je suis très triste. Je suis certaine qu'il veille sur nous et qu'il sourit .
Pom'.

II) Merci, merci beaucoup de prendre le temps pour ce message.
J'ai longtemps été proche de Marc. Nous avons vécu des choses merveilleuses tous les deux mais nous avions 20 ans. Nous nous sommes retrouvés il y deux ans et depuis la même amitié ne nous a jamais vraiment quitté. Nous étions sur les mêmes sentiments, nobles et respectueux de la vie, la vie de chacun.
Je garde au chaud les mails échangés entre lui et moi, en quelque sorte comme une envie de ne pas le perdre.
Oui je connais tous ses récits mais certains me sont assez compliqués.
L'ouvrage " Nirvana " m'a été offert avec sa dédicace . Je suis Pom' de sa jeunesse, pour le roman j'imagine que Marc a utilisé ce pseudo parce qu'il l’aimait. […]
Il était très respectueux de sa vie et de celle des autres.
Je suis triste et profondément malheureuse.

III) Cher Felix,
J'ai lu sur un forum "Requiem pour un con" (1).
Marc était tout sauf cela. Il était la tolérance en personne, l'ouverture d'esprit, des sentiments. Il était bon et sage. Lorsque nous nous sommes retrouvé ayant fondée une famille, il a toujours gardé les distances nécessaires afin de respecter ma vie. Je parlais souvent à mes enfants de Marc Bosche, ils étaient toujours à l'écoute. Je vous passerai un des mails de notre ami. Mes larmes me viennent de nouveau en écrivant ce message.
Ce matin en écoutant la radio "musique classique " il y avait Vivaldi… il aimait beaucoup.
Pour tout ce qui est de la spiritualité, je suis novice et cela le faisait rire. Je suis cette Pom' toute naïve qu'il a connue, comme il disait " tu es ma fraîcheur " Je ne suis sur aucun de ces forums car c'est très compliqué pour moi . Mais je pense que les messages que j'ai lus de ce personnage (je ne sais plus son nom "Requiem pour un c.") auraient fait a notre ami Marc une raison de plus d'être tolérant tout en expliquant. […]
Marc aimait la vie, les choses simples et parfois compliquées mais il aimait le plaisir de faire plaisir. Il était délicatesse .
Pom'


(1) Le post de Bonddhanar consacré au décès de Marc a été gratifié, en guise de commentaire, du lien vers la chanson de Gainsbourg "Requiem pour un con". Ce message provenait d’un habitué d’un forum bouddhiste. J’avais informé l’amie de Marc de ma réaction, elle l’avait lue dans ce forum.

Anonyme a dit…

Marc n'avait plus d'amis. Il vivait reclus dans sa maison autour de laquelle il avait fini par mettre de hautes palissage. Marc n'a jamais été le secrétaire du "vieux lama" ! Comme il était bon à rien, on lui a confié la mission de remettre en ordre quelques vieux papiers. Il ne se mélangeait jamais aux autres, jamais il ne faisait sa vaisselle ou son ménage, il fallait tout faire à sa place. Il a tellement insisté pour porter la robe, afin de se distinguer encore plus des autres qu'on a fini par lui céder. Comme à un gamin qui fait un caprice. Mais il n'avait pas de voeux monastique et jamais je ne l'ai vu pratiquer.

Ce n'était pas mon ami, lui-même me considérait comme un insecte du haut de sa suffisance, mais je l'ai suffisamment cotoyé, pris suffisament de petits déjeuners, déjeuners, diners, gouters, tisanes avec lui pour me rendre compte que c'était un homme malade.

Je suis d'accord avec son analyse globale du bouddhisme tibétain occidental, mais cet homme était un imposteur, il n'a fait que collationner les discussions qu'il a eu avec les uns et les autres, doué d'une excellente mémoire et d'un sens de l'analyse hors du commun, il a réussi à en sortir une oeuvre complète et cohérente. Mais jamais, jamais, jamais, il a "endossé le rôle d'un moine pendant 1 an", c'est faux et archi faux. Comme je le disais, pour avoir vécu au Bost en même temps que lui, je ne l'ai jamais vu rien foutre de ses journées, à part chercher de la compagnie.

Pour moi ça s'arrête ici. Je disais ça de Marc quand il était vivant et je suis prêt à le répéter aujourd'hui en face de n'importe qui. Finalement il était peut-être bipolaire et pas schizophrène, faudrait regarder son dossier médical. Ce qui est sûr c'est qu'il était craqué et qu'il n'a jamais digéré le fait de ne rien représenter aux yeux du "vieux lama". Lama Guendune ne faisait que rigoler en le voyant et Marc en était très gêné. Ca a fini de déclencher la crise de parano.

Félix a dit…

Vous n’estimez pas assez Marc Bosche pour admettre qu’il avait des qualifications initiatiques. En effet, Marc avait franchi au moins le premier degré de la véritable initiation. Son existence solitaire n’est donc pas surprenante.

D’après des spécialistes des questions spirituelles, l’expérimentation directe des autres niveaux d’existence de l’être caractérise l’initiation authentique. Le premier degré de l’initiation consiste à connaître l’agonie et la sortie du corps ainsi que l’identification consciente de son moi avec son esprit. Il s’agit d’une expérience qui est sans commune mesure avec les simulacres initiatiques ou les rêves éveillés des déséquilibrés du spiritualisme moderne.
Les EMI (Expérience de Mort Imminente) de Marc Bosche l’avaient qualifié en tant qu’initié. En outre, sa sensibilité lui avait permis de déceler les anomalies du néo-bouddhisme et les perversions de certaines pratiques. « Nirvana », son roman à clé, révèle sous une forme humoristique certaines de ces perversions.

Nous partagions les mêmes conclusions sur les dérives du lamaïsme. Marc Bosche avait communiqué à Bouddhanar un texte intitulé « Même si la nuit a été bien noire… Sept échos du tantra sont revenus à mon oreille » qui, dans un style plus moderne que celui de René Guénon, évoque les infiltrations des forces négatives par «les fissures de la Grande Muraille ». « Les fissures de la grande muraille » est le titre du chapitre 25 du livre de René « Le règne de la quantité et les signes des temps. L’intégralité de ce chapitre se trouve dans Bouddhanar ( http://bouddhanar.blogspot.com/ ) depuis le 7 Juillet 2009.

Anonyme a dit…

"Vous n’estimez pas assez Marc Bosche pour admettre qu’il avait des qualifications initiatiques. En effet, Marc avait franchi au moins le premier degré de la véritable initiation. Son existence solitaire n’est donc pas surprenante."

Je n'ai pas a estimer Marc, je l'ai connu comme simple mortel, c'était un type agréable, sauf pour ses voisins, ses facteurs, ses médecins et à peu près tous les gens qui l'ont physiquement connu après sa première crise mystique causée par sa maladie.

Le délire consistant à prendre Marc pour quelqu'un d'initié au premier degré de la vérité, whaou, je ne m'y attendais pas ! Pourquoi pas ? Après tout ? Il l'était au moins pour tous les gens qui l'ont lu. De tous ceux qui l'ont réellement connu, je n'en connais aucun qui pense qu'il était "initié".

Pour ces histoires de EMI dont je n'ai jamais entendu parler à son propos, j'imagine que ce sont ses multiples tentatives de suicide par intoxication médicamenteuse qui les ont provoqués...

Comment un être aussi sage et spirituel peut tenter de s'ôter la vie un si grand nombre de fois ? Pourquoi ferait-il ça ?

"D’après des spécialistes des questions spirituelles"

Nommez les donc, svp.

"Il s’agit d’une expérience qui est sans commune mesure avec les simulacres initiatiques ou les rêves éveillés des déséquilibrés du spiritualisme moderne."

Pour l'avoir expérimenté vous-mêmes ou êtes vous comme ces moutons du néo-bouddhisme ?

"Nous partagions les mêmes conclusions sur les dérives du lamaïsme"

Au moins là-dessus nous sommes d'accord !

Marc était recouvert du plus grand voile qui soit en matière de spiritualité : l'ambition spirituelle. Un homme trop intelligent et pas assez humble. Ca le rendait malade qu'un vieux tibétain à moitié illettré puisse lui apprendre quelque chose. D'ailleurs, plutôt que d'interroger ses amis, interrogez ses anciens élèves... Marc avait la science infuse dans beaucoup de domaine, pas dans la spiritualité, qui ne dépend pas de l'intelligence... Ca, il ne pouvait pas le comprendre.

Il se serait un peu plus courbé devant le vieux lama il aurait enfin vu que le seul obstacle à la vérité ce n'est pas le lamaïsme, c'est l'égo.

Il se sentait supérieur à tout le monde, et surtout, supérieur au vieux lama qu'il détestait cordialement (hypocritement même, fallait le voir pour le croire je vous dis).

Il était drôle de le voir en précense d'un autre grand égo de Kundreul Ling, Lama Yéshé, Jean-Louis Blanchet aujourd'hui, les 2 frères, à part que l'un avait déjà pris la place que l'autre enviait.

Marc a très bien analysé le bouddhisme tibétain, analysé, pas compris, ni vécu, ni ressenti, ni rien en fait, trop égocentrique.

Allez, adieu monsieur Bouddhanar, j'en ai assez dit pour que vous ayez les moyens de comprendre.

Félix a dit…

Les textes de Jean-Louis Bernard, égyptologue, soufi, spécialiste d’apollonius de Tyane, synthétisent bien les conceptions d’anciennes écoles de sagesse. A la suite de cet auteur, on peut dire que le premier degré de l’initiation consiste à connaître l’agonie et la sortie du corps ainsi que l’identification consciente de son moi avec son esprit. Marc Bosche et toutes les personnes qui ont vécu des EMI, avec cette identification spirituelle, sont donc des initiés.

Marc Bosche appartenait à la grande famille des mystiques (composée de spiritualistes et aussi de poètes, artistes, marginaux inspirés...) Le comportement des mystiques a toujours scandalisé les profanes. On ne peut juger ces personnes selon les normes usuelles. En vous lisant, j’ai l’impression que vous auriez envoyé Milarépa lui-même à l’asile psychiatrique.